Merci à vous

Il aura fallu quelques semaines pour que plus d’une vingtaine de souscripteurs manifestent leur soutien enthousiaste au projet. C’est très émouvant! La générosité des donateurs et donatrices et leur complicité ouvre beaucoup d’horizons et laisse entrevoir un enrichissement, bien au-delà des objectifs initiaux de l’ouvrage.

Nous vous en remercions.

Pour tous ceux qui ne sont pas encore passés à l’acte prenez le temps de feuilleter le livre: http://www.scribd.com/fullscreen/185118563?access_key=key-1f9uxhdfn6ppeqjdnlgz&allow_share=true&escape=false&view_mode=book

Vous pourrez ainsi partager nos moments d’émotion mais aussi d’intenses actions contre le sexisme, le fascisme ordinaires.

 

En cadeau, un extrait de notre introduction:

« 2012. 2004. Pas d’anniversaire. Une envie. Celle de transmettre toujours et encore. Un pan de vie personnelle et collective. Et une passion. Travailler ensemble tout en rencontrant des personnes, et en particulier des femmes en lutte, partout dans le monde. Parler, échanger, écrire, diffuser, publier, sans cesse. Etre féministe tout simplement. Expliquer la vie quotidienne avec un point de vue situé où tout prend sens, où le privé croise le public, partout, est politique, sans équivoque. C’est ce que les Pénélopes se sont attachées à faire quand nous y étions de 1996 à 2004 et que nous avons tenté de renouveler en construisant cet ouvrage.

Nous sommes parties de l’idée de transmettre une époque, son ambiance, un des féminismes qui l’a traversée. Ce qui s’est imposé : nos humeurs. C’est à dire nos éditoriaux mensuels. Nos coups de gueules. Ils prenaient à partie les guerres en cours, le sexisme ordinaire des mouvements sociaux, des institutions, de la vie quotidienne… Ils s’exaltaient sur les rares bonnes nouvelles que nous réservait l’actualité que nous connaissions. Nous nous sommes vite rendu compte que ces coups de gueule étaient tellement subjectifs – par définition – qu’ils ne pourraient rendre compte à eux seuls d’une situation. Alors nous avons décidé de nous attaquer au grand chantier des brèves d’actu. Nous en publiions soixante-quinze par mois. Afrique, Amérique Latine, Amérique du Nord, Asie, Europe, Proche Orient, toutes s’appliquaient à informer les lecteur-trices des horreurs comme des évolutions qui construisaient le quotidien de l’égalité hommes-femmes. D’un point vue institutionnel comme personnel. Des corps de petites filles chinoises transportées clandestinement dans des valises percées de petits trous à l’introduction de la pilule du lendemain au Cameroun en passant par les manifestations nocturnes pour la paix des Femmes en noir un peu partout dans le monde les exemples ne nous manquaient pas. […] »

 

 

 

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